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Femina Europa au Congrès Mondial des Familles à Budapest


 

Liliane Stevenson et Anne Girault remettent la plaquette de Femina Europa à Katalyn Novak, ministre d’Etat du gouvernement hongrois pour la famille, la jeunesse et les relations internationales. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Congrès Mondial des Familles s’est tenu à Budapest fin Mai.  Femina Europa était représenté par Anne Girault et Liliane Stevenson. Au programme : une conférence internationale sur le déclin démographique, des ateliers organisés par les leaders pro-vie et pro-famille et le 2ème Forum de la Fédération « One of us ».

Cette rencontre est l’occasion pour les défenseurs de la famille, du mariage et de la vie du monde entier, quelques soient leur culture et leur religion, d’échanger des bonnes pratiques et des informations dans une atmosphère de fête. Brian Brown président du WCF «  Nous sommes rassemblés ici pour affirmer la beauté d’une vérité toute simple : l’homme et la femme sont faits l’un pour l’autre, les enfants sont une bénédiction pour la famille et la nation, la vie humaine est belle et elle est sacrée ».

 

La politique familiale au coeur du projet politique. Extraits

Viktor Orbán premier ministre a ouvert le débat : «   Il y a en Europe aujourd’hui deux façons de faire face au déclin démographique. Soit on résoud le problème par l’immigration, soit  comme nous en Hongrie, en nous appuyant sur nos propres ressources et en mobilisant nos propres réserves, et – prenons-en conscience – en nous renouvelant spirituellement ».  « La Hongrie a perdu 1 million d’habitants depuis 1980 ». Mais les résultats de cette politique pro-vie et pro-famille sont là : le nombre de mariages a progressé de 40% et l’avortement régressé de 25%.

Katalyn Novak Ministre d’Etat de la famille, de la jeunesse et des affaires internationales, s’est adressée aux participants  : «  L’objectif de cette conférence est de rassembler scientifiques , politiques et ONG du monde entier pour chercher ensemble les réponses aux problèmes. Souvent les gens n’ont pas le courage de se lever et d’affirmer leurs opinions en public. Cette conférence permet de le faire et d’affirmer l’importance de la famille, car la famille est une communauté liée par l’amour… Nous avons remarqué qu’il y a une marge entre la fertilité actuelle (1,44) et le désir d’enfant en Hongrie et nous voulons répondre à l’aspiration des couples d’avoir plus d’enfants s’ils le souhaitent. La politique familiale est au cœur de la politique de la Hongrie parce que nous savons que c’est ce qui compte le plus dans la vie d’une personne. Par exemple je suis plus fière d’être maman de trois enfants que d’être ministre. Notre gouvernement a pris des mesures concrètes qui prouvent notre engagement en faveur de la famille et des enfants. Plutôt que de compter sur l’aide extérieure, la Hongrie a choisi de s’appuyer sur ses ressources intérieures et de soutenir le peuple hongrois et les familles hongroises ».

Le plan d’action pour la famille annoncé par la ministre Katalin Novak pour l’année 2018 : « Année de la famille »

  • pour les familles endettées, prise en charge de la dette par l’Etat à hauteur d’un million de forints (env. 3.300€) par enfant à compter du troisième
  • construction et rénovation de crèches pour que toutes les familles y aient accès
  • remboursement par l’Etat de 50% du prêt étudiant pour les femmes ayant leur deuxième enfant, et 100% dès le troisième enfant
  • réduction supplémentaire des impôts pour les familles ayant plus de deux enfants
  • 5% du PIB consacré au soutien à la famille

La constitution hongroise

  • commence par : « Dieu bénisse les hongrois », premier vers de l’hymne national, rappelle l’héritage de saint Etienne, premier roi de Hongrie, évoque les crimes de l’époque communiste et nazie , professe fièrement la richesse du patrimoine culturel et spirituel hongrois et s’engage à le préserver et le transmettre
  • protège l’institution du mariage en tant que l’union d’un homme et d’une femme et la famille en tant que fondement de la vie de la nation
  • proclame que la vie humaine est inviolable, la vie de l’embryon et du fœtus est protégée dès le moment de la conception
  • instaure un taux unique de 16% pour l’impôt sur le revenu et réduit de 300 à 14 le nombre des communautés religieuses bénéficiant de fonds publics

Les relations entre la Hongrie et l’Union européenne : une crise ouverte

L’Union Européenne, devenue un agent de propagande de la culture de mort annoncée par Jean Paul II, n’accepte pas qu’un petit pays comme la Hongrie la nargue avec une politique pro-famille et pro-vie et une Constitution ouvertement chrétienne.

La Hongrie proclame en effet son droit à défendre les intérêts des hongrois avant ceux de l’UE. La famille étant du ressort des Etats, l’Union Européenne impuissante, essaie de décrédibiliser la Hongrie en l’accusant d’atteintes aux libertés. Le gouvernement Orban a lui, accusé un milliardaire américain d’origine hongroise George Soros, de vouloir déstabiliser le pays et de s’ingérer dans la vie politique hongroise à travers sa Fondation « Open Society » .

Le fossé entre la Hongrie et l’Union Européenne s’était creusé en 2011 lors d’une campagne pro-vie financée, en partie, par des fonds européens. Madame Viviane Reding, commissaire européenne aux droits fondamentaux avait exigé une amende et le remboursement : « Cette campagne va à l’encontre des valeurs européennes. »

Depuis le refus des quotas d’immigration imposés par l’UE, la crise est ouverte. La Hongrie fait partie du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque et Slovaquie) : ces pays partagent une position très similaire concernant l’accueil des migrants et la défense de la  culture chrétienne occidentale.

Comme le rappelait la députée européenne slovaque Anna Zaborska lors d’un sommet à Bratislava en Octobre 2008 : « La famille est le lieu où nous apprenons que le rôle authentique de l’Etat est de servir ses citoyens. L’Etat ne doit pas réinventer l’humanité selon les principes d’une idéologie artificielle changeante : l’effondrement de la famille signale l’arrivée du totalitarisme. Nous promouvons la famille parce que c’est le cercle premier de l’amour dans notre société. »

Quelques faits sur la Hongrie

  • Impôt sur les sociétés le plus bas d’Europe (9%)
  • Taux de chômage le plus bas d’Europe (4,5%) mais salaire minimum faible (275 euros) et émigration des jeunes vers des pays plus riches
  • En 2013 Budapest a remboursé par anticipation l’intégralité de sa dette contactée en 2008 envers le FMI. L’économie hongroise a renoué depuis 2014 avec un rythme de croissance dynamique : 2,9% en 2015 et prévisions de 3 à 5% pour 2017
  • La Hongrie a perdu 1 million d’habitants depuis 1980, la population décline de 30 000 personnes par an en moyenne, sur un total de 10 millions
  • Depuis 2010, les avortements ont décliné de 25%, les mariages ont augmenté de 40% grâce à la politique pro-vie et pro-famille du gouvernement conservateur, alors que l’Europe de l’Ouest connait un déclin démographique et une diminution des mariages sans précédent depuis les années 70. Le taux de nuptialité de la Hongrie (4,7) est supérieur à celui de la France (3,5)

 

 

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