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Défense de l’embryon, « l’un de nous »: une 2ème étape encourageante…

L’audition publique de l’initiative citoyenne européenne
« Un de nous », a eu lieu jeudi  10 avril au Parlement Européen de Bruxelles, dans un hémicycle bondé de 400 personnes et une ambiance réactive.

Rappelons que cette initiative , une des premières depuis sa création, a récolté près de 2 millions de signatures de  7 pays différents de l’UE.

 

Deux membres de Femina Europa étaient dans la salle, venues soutenir l’initiative.

 

Jusqu’au tout dernier moment, le débat fut menacé par des tentatives de monopolisation du temps de parole venant de fonctionnaires et élus européens hostiles.

 

Après une présentation de l’initiative par son représentant, Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, Centre Européen pour la Loi et la Justice, le débat eut bien lieu entre les commissaires de l’UE, les organisateurs de la pétition, et de nombreux parlementaires.

 

Il s’agissait pour le comité des citoyens représentant les pays d’Europe de demander à l’Union européenne l’ interdiction du financement des programmes conduisant à la destruction d’embryons humains – spécialement dans le domaine de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique.

 

Gregor Puppinck fit valoir que ce combat est celui des droits de l’homme : le parlement européen est censé protéger la vie et la dignité de l’homme, face à l’idéologie, la recherche de la productivité et aux multinationales financières médicales.

 

Outre des méconnaissances flagrantes, des incohérences et de la mauvaise foi en matière scientifique dont ont fait preuve certains membres de la commission, le débat fut plusieurs fois volontairement dévié de son sujet.

 

Sophia Kuby, Directrice de European Dignity Watch,  dut rappeler qu’il ne s’agissait pas de débattre de l’avortement mais de la protection de l’embryon humain et de la juste destination de l’aide au développement.

 

A plusieurs occasions, l’incohérence de la politique de recherche, du fait de la non-brevetabilité du vivant et du principe de subsidiarité, par exemple, servit de faire valoir  aux arguments d’appel au réveil de la conscience observé depuis quelques années. La salle montra plusieurs fois son accord par de vibrants applaudissements.

 

Cette audition marque un tournant dans l’histoire de l’Union Européenne.

 

Dorénavant, le débat sera plus culturel et éthique que politico-juridique. Pour Gregor Puppinck, cette audition est le début d’une démarche recentrée sur la personne humaine. Il faut « répondre à la voix de notre conscience, aller à l’encontre de nos égoïsmes, renoncer au pouvoir sur les autres, rehausser le niveau de nos valeurs, progresser en humanité »…

Femina Europa se réjouit du succès de cette journée d’audition.

 

Le 28 mai, le collège des commissaires  devra soit  présenter une proposition législative allant dans le sens de l’initiative citoyenne, soit expliquer pourquoi elle ne donne pas suite.

 

Il faut remarquer qu’à notre connaissance, Monsieur Gollnish était seul seul député européen français à s’être déplacé. Nous avons appris par la suite que certains n’étaient pas au courant de cette matinée importante.  Il faut donc toujours penser à mobiliser nos députés. Mais il est encore temps de leur demander un soutien.

Voilà la lettre que Femina Europa vient d’envoyer le 8 mai, au commissaire français Michel Barnier pour qu’il appuie par son vote la mise en oeuvre concrète de l’initiative. La Commission rédige actuellement la note à l’intention de la Commission parlementaire.

Monsieur le Commissaire,

Allez-vous défendre, par votre vote, la dignité de l’embryon humain et la pleine mise en oeuvre de la jurisprudence européenne ?

Plus de 1.7 million de citoyens ont signé l’ initiative citoyenne “Un de nous” pour demander à l’Union européenne d’être cohérente dans l’exercice de ses compétences, et d’interdire ou mettre fin au financement des activités qui impliquent la destruction d’embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique.

Femina Europa était dans la salle au moment de l’audition publique le jeudi 10 Avril à Bruxelles. Pas un député européen français n’était présent…pourtant ce fut un vrai débat digne et responsable, à la hauteur de la mission et des valeurs authentiques de l’Europe.

La Grande Chambre de la Cour européenne de Justice a arrêté (C-34/10) qu’en droit communautaire, la vie humaine commence au moment de la fécondation et que l’embryon humain représente un stade précis dans le développement de la personne humaine, investi de sa pleine dignité humaine.

Nous comptons sur vous pour donner une suite concrète à l’initiative et protéger les droits et la dignité de la vie humaine.

Nous vous  remercions.

 

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