Conférence de Gregor Puppinck au Pardon des juristes – L’Eglise et l’évolution des droits de l’homme: la société a besoin de messagers de la culture de vie.
A l’occasion du pardon de saint Yves et à l’initiative de l’association Femina Europa, la paroisse de Tréguier dans les Côtes d’Armor, accueille un expert reconnu du droit international. C’est la rencontre entre saint Yves, patron des juristes, et l’un de ses héritiers, un chrétien engagé sur le terrain dans la protection des droits des plus faibles.
Français, marié, deux enfants, docteur en droit, expert auprès de la Cour européenne des Droits de l’homme, Directeur du Centre Européen pour la Loi et la Justice* à Strasbourg, Gregor Puppinck travaille depuis 15 ans auprès des institutions internationales; il vient de publier « Famille, droits de l’homme et vie éternelle ».
Il mènera une réflexion approfondie sur la question de la transformation actuelle des droits de l’homme au sein de la société occidentale par les institutions internationales et exposera des cas concrets qu’il est amené à défendre comme l’initiative européenne « Un de nous ».
Expert auprès des institutions européennes, Gregor Puppinck est bien placé pour observer l’évolution des droits de l’homme. L’occultation de la dimension spirituelle de l’homme a fait exploser la famille. La société devient inhumaine. Face à cette révolution individualiste et libertaire qui est en train de détruire notre civilisation, Gregor Puppinck s’adresse aux chrétiens : « Nous avons besoin que l’Eglise soit d’abord un canal de grâces, pour rendre à l’existence sa dimension surnaturelle. »
Président du comité de citoyens de l’initiative citoyenne UN DE NOUS qui a rassemblé 2 millions de citoyens. Gregor Puppinck a présenté et défendu l’initiative devant la Commission puis le Parlement européen. Il la représente encore devant le Tribunal de l’Union Européenne avec le recours porté contre la décision de la Commission de rejeter l’initiative UN DE NOUS.
* Fondé en 1998 à Strasbourg, par Jay Sekulow et Thomas Monaghan, à la suite d’une mobilisation internationale de juristes chrétiens, le Centre Européen pour la Loi et la Justice – ECLJ– est une organisation non gouvernementale, » ONG », dotée du statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC, c’est-à-dire qu’elle est officiellement acceptée par l’ONU comme représentante de la société civile. L’ECLJ est implanté sur les cinq continents. (Israël, France, Kenya, Pakistan, Russie, USA et Zimbabwe)
L’ECLJ est une organisation d’inspiration chrétienne à but non-lucratif qui ne demande pas d’honoraires.
L’European Center for Law and Justice fonde ses actions sur le préambule des Statuts du Conseil de l’Europe : « valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun de leurs peuples qui sont à l’origine des principes de liberté individuelle, de liberté politique et de prééminence du Droit, sur lesquels se fonde toute démocratie véritable »
L’ECLJ soutient particulièrement la protection des libertés religieuses et la dignité de la personne. Spécialisée en matière de liberté de conscience, de droit de la famille, de bioéthique et de droit de la santé, l’ECLJ est partie prenante pour de nombreuses affaires devant la Cour européenne des Droits de l’Homme, portant notamment sur l’objection de conscience, la procréation artificielle, la maternité de substitution, l’avortement, le suicide assisté et l’euthanasie.
Ces dernières années l’ECLJ s’est engagé entre autres dans les dossiers suivants : contre le tri eugénique des enfants non-nés, pour la reconnaissance du génocide des chrétiens et des minorités religieuses par l’Etat islamique, pour l’interdiction de la maternité de substitution et l’exploitation des femmes, contre l’ infanticide néo-natal des enfants nés vivants après un avortement, pour le droit à la liberté religieuse et à la protection des chrétiens d’Orient, pour la protection des musulmans convertis au christianisme, pour l’autonomie respective de l’Eglise et de l’Etat, pour le maintien des crucifix sur les édifices publics en Italie, pour la liberté de conscience du personnel médical …. et a contribué très régulièrement à la Commission des Droits de l’Homme à Genève, dans le cadre de la procédure de suivi des Conventions.