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La culture contemporaine est-elle anti-féminine ?

La culture contemporaine est-elle anti-féminine ?

La difficulté d’être femme dans les pays développés est liée au progrès de la science.  Le progrès n’est pas  univoque, il comporte toujours un bon et un mauvais côté.

 

Le travail extérieur est né à une époque récente

 

AU XIXème siècle, la fin de l’artisanat et l’arrivée de l’industrialisation ont eu un impact sur la société, les familles et donc les  femmes. Avant la révolution industrielle la famille était l’unité de production et le lieu du travail. La période industrielle a détruit l’artisanat. L’artisan travaillait de ses mains et voyait le fruit de son travail. A l’intérieur de la famille l’homme et la femme pouvaient exercer leur complémentarité dans le travail.

Ensuite au XXème le divorce et l’avortement ont révolutionné la famille et particulièrement la femme, en la blessant profondément dans sa mission et sa nature. Les  femmes ont acquis leur indépendance sexuelle et conjugale mais elles ont perdu leur place de protectrice de la vie et de soutien de l’homme. L’enjeu actuel pour la femme mariée dans la société est de conserver sa place dans la famille en tant que mère et épouse tout en travaillant alors que le travail l’éloigne de sa famille.

En parallèle à cet éclatement de la sphère familiale, la fragmentation du travail gêne la transmission du savoir-faire d’une génération à une autre. Avant la révolution industrielle la famille s’organisait pour le travail en commun à la maison, dans la complémentarité des compétences, enfants et adultes.  L’artisanat était basé sur un savoir-faire qui se transmettait  de génération en génération. L’artisan voyait le fruit de son travail. Son travail le reliait au monde naturel.  Son travail respectait le cycle des saisons et demandait une connaissance des éléments naturels. Il n’y avait pas vraiment de travail spécifique féminin mais la femme était respectée et valorisée dans son travail de maîtresse de maison. L’industrialisation a fait perdre la dimension humaine et le contact avec la nature, elle a séparé les éléments en fragmentant le travail.

Maintenant la financiarisation et la technique menacent de nous déshumaniser complètement et de nous faire perdre notre identité humaine, homme et femme. La frontière entre l’animal, l’homme et la machine est devenue poreuse. Tout cela se fait au nom de notre sécurité et de notre bien-être mais en réalité nous nous éloignons de ce qui fait notre humanité, et nos capacités personnelles diminuent.

 

La dimension de l’être dans le travail féminin

La femme qui travaille à la maison pour sa famille est créative. Le travail domestique fait appel à l’intelligence du cœur.  La femme contribue par son travail à l’épanouissement de ses enfants et de son mari. Elle construit sa famille avec son travail quotidien parce qu’au delà du faire il y a la dimension de l’être.

Par exemple : quand elle fait un gâteau elle pétrit la pâte avec ses mains, elle la touche et elle met tout son amour dans ce travail qui va nourrir ses enfants, apaiser leur faim mais aussi combler leur désir d’être aimés.  Ce sera une nourriture pour le corps et pour l’esprit.

Son savoir-faire aide l’enfant à se construire, à être vivant. Les nourrissons qui étaient élevés par des infirmières qui ne les touchaient pas et ne les regardaient pas ont fini par mourir.

La femme qui attend un enfant sait que le lien qui la relie à cet enfant est unique et éternel.  Elle sait qu’elle en est responsable pour toute sa vie.  La  maternité pour autrui coupe ce lien vital, c’est une perte une déshumanisation.  Cette perte concerne aussi l’homme, le père, qui n’est plus relié à son enfant par la mère mais par un contrat. La femme ne joue plus son rôle vis-à-vis du père. Elle ne présente plus l’enfant à son homme pour qu’il devienne père.

On dit à la femme : quitte ta maison et va à l’extérieur pour gagner de l’argent qui te servira à payer la femme qui gardera tes enfants et à acheter le gâteau que tu fabriquais toi-même auparavant.

Déjà  une femme célibataire peut devenir mère biologique « à l’extérieur de son corps » par le moyen de la fécondation in vitro et de la grossesse pour autrui. Il suffit de payer.

On dit à la femme : ta sécurité dépend de ton salaire, ton autonomie financière est essentielle et ensuite tu pourras fonder une famille avec toutes les garanties. Mais c’est un leurre quand les diplômes ne donnent plus la garantie de l‘emploi et que nous sommes devenus dépendants de la technique au point de ne plus pouvoir nous en passer.
Où est le progrès ?

 

Ouvrir les yeux et choisir l’écologie humaine

 

Il faut prendre conscience de ce que nous avons perdu et avoir le courage de prendre un autre chemin. Nous avons des choix à faire. Soit nous nous enfonçons dans le monde inhumain de la techno-économie, soit nous choisissons l’écologie humaine, évoquée par les trois derniers papes avec l’homme et la femme au centre et au sommet de la Création.

 

Qu’est-ce que l’écologie humaine ? Quelle importance pour la femme ?

 

L’écologie intégrale devrait permettre aux familles de retrouver un équilibre, de renouer les liens. Les familles ont besoin de passer du temps ensemble, de grandir et vivre ensemble. Cela passe par une volonté politique et une éducation, une pédagogie pour que l’intelligence et la raison, soutenues par la foi,  soient tournés vers cette ouverture, cet avenir qui nous fait vivre dans l’espérance et la joie,  passer la mort et attendre la résurrection pour la vie éternelle avec notre Créateur. (D’après Fabrice Hadjaj))

 

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