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Lettre FE du 7 août 2015.

 

 

Fin de la négociation sur les 17 ODD… Objectifs du développement durable.

Le pouvoir de l’ONU s’accroit.

 

Le 7 août, 2015

Chers amis,

C’est l’été et nous espérons que vous profitez de vacances bien méritées ! Le travail en faveur de la femme, de la famille et de la vie ne s’arrête pas pour autant ! Nous voudrions aujourd’hui vous tenir informés d’un document important qui vient de nous parvenir de l’ONU et qui constitue une véritable feuille de route pour notre action à venir.

 

 

Voici trois ans que des négociations sont en cours au sujet du nouveau programme de développement: les Objectifs de développement durable (ODD). Ceux-ci remplacent les  huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), prévus pour jusqu’en 2015.  Ces 17 nouveaux objectifs universels s’appliquent à tous les pays et fixent le cap pour le développement–et son financement- pour les 15 années à venir.  Dimanche, un accord a été conclu sur le document qui sera adopté en septembre par les chefs d’Etat et de gouvernement participant à Assemblée générale de l’ONU à New York. Le document s’intitule ‘Transformer Notre Monde: Programme de Développement Durable d’Ici 2030’. Il comprend un large éventail de questions de santé et d’éducation, du changement climatique et du développement économique.

Des organisations non-gouvernementales qui ont à cœur de promouvoir la famille et la vie, avec lesquelles Femina Europa travaille, ont été partie prenante de la négociation de ce texte. Comme toujours à l’ONU, elle a été complexe et portait sur des points très techniques.  Depuis plusieurs années déjà, l’ONU est le théâtre d’un véritable bras de fer qui oppose les pays dits « développés » – l’Europe et les Etats Unis- et les pays dits « en voie de développement » – principalement l’Afrique et les pays arabes- sur les questions de politique sociale. Le débat porte notamment sur l’utilisation dans les textes d’un langage très ambigu, dont les termes les plus récurrents sont « santé sexuelle et reproductive » et « droits sexuels ou reproductifs». Or, il faut savoir que ces termes impliquent l’accès à  la contraception, la stérilisation et  l’avortement. Nous avons vu récemment (cf. notre lettre du 26 mai) que certains pays, dont la France, cherchent même à établir un droit international à l’avortement à partir de ces prémisses.

Il est important pour notre travail de bien comprendre ces enjeux.  Le document sur les ODD va être la référence et la base de notre action pendant les années à venir. Ces 17 objectifs seront passés en revue chaque année afin de mesurer  les progrès dans les différents pays. Les mécanismes de contrôle mis en place aujourd’hui sont plus intrusifs que par le passé : ils permettent un regard sur les pays membres et permettent d’examiner de près les lois nationales. Tout le monde sera attentif parce que de gros financements sont à la clé.

 

Pour ne donner que deux exemples :

 

– Les menaces pesant sur les pays qui sont restrictifs en matière d’avortement  sont énormes. Ceux-ci vont être soumis à une pression grandissante de légaliser l’avortement. L’aide financière pourrait être assortie d’un « quota » d’avortements – le nombre qu’un pays doit prouver avoir réalisé avant de toucher l’argent… mais on peut utiliser le fait que ce document reconnait la juridiction nationale pour aider ces pays à résister.

 

– La clause qui promet un « accès à la justice » pour tous est très vague et sera certainement utilisée pour promouvoir les droits des personnes qui se définissent comme lesbiennes, gaies, bisexuelles, et transsexuelles (LGBT)…il nous faut continuer à insister que l’article 16 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui stipule que « la famille est  l’élément naturel et fondamental de la société ayant droit à la protection de la société et de l’Etat » soit appliqué et que la reconnaissance de « droits » en tant que « famille » des adultes de même sexe soit exclue. Afin de protéger l’institution du mariage entre un homme et une femme, il faudra aussi œuvrer pour faire préciser que la référence au terme « gender » dans ce texte ne pourra en aucun cas impliquer la reconnaissance de soi-disant «droits sexuels».

 

Comme vous le voyez, la mise en œuvre et le contrôle de ces objectifs présentent une menace pour la vie et la famille. Les ONG et les délégations nationales vont devoir être très vigilantes afin de protéger la famille, le droit des parents à éduquer leurs enfants, le respect de la vie de la conception jusqu’à la mort naturelle, etc. Notre travail doit continuer. Il doit s’intensifier étant donné les enjeux!

 

Nous comptons sur votre soutien pour nous aider !

 

 

Liliane Stevenson

Vice-présidente de Femina Europa

 

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