La GPA vue par une femme indienne. Témoignage de Chinamma Jacob. Reviewed by Momizat on . Je suis membre depuis 1994 du Conseil des femmes catholiques d’Inde. Je travaille depuis longtemps pour l’Eglise dans les diocèses. J’ai fait deux mandats comme Je suis membre depuis 1994 du Conseil des femmes catholiques d’Inde. Je travaille depuis longtemps pour l’Eglise dans les diocèses. J’ai fait deux mandats comme Rating: 0
Vous êtes ici:Accueil » International » Portraits » La GPA vue par une femme indienne. Témoignage de Chinamma Jacob.

La GPA vue par une femme indienne. Témoignage de Chinamma Jacob.

Je suis membre depuis 1994 du Conseil des femmes catholiques d’Inde. Je travaille depuis longtemps pour l’Eglise dans les diocèses. J’ai fait deux mandats comme présidente nationale des femmes catholiques de mon pays.

Nous travaillons pour aider les femmes car les femmes souffrent beaucoup. Nous avons beaucoup de problèmes de traite, de harcèlement sexuel, d’enfants molestés, de meurtres de petites filles. La législation indienne autorise les mères porteuses.  A cause de la pauvreté, des femmes acceptent de porter l’enfant d’une autre. Mais au bout de quelques mois  certaines changent d’avis. Elles viennent nous demander de l’aide mais nous ne pouvons rien faire car elles ont signé un contrat. Elles pleurent. Nous sommes obligés de leur expliquer qu’elles doivent donner leur bébé. Nous avons alerté la presse sur ce sujet car les femmes doivent être prévenues et informées.

Nous aidons beaucoup de femmes. En fait nous aidons toutes les femmes qui nous le demandent. Nous avons des maisons d’accueil où elles peuvent rester deux à trois mois pour recevoir un traitement médical et refaire leurs forces. Nous avons aussi un rôle de conseil, nous les aidons à repartir d’un bon pied.

En Inde il n’y a que deux pour cent de chrétiens *, toutes dénominations confondues. Les premiers chrétiens ont été formés par Saint Thomas en 52 après JC. Il a converti sept familles de brahmanes. Plus récemment pendant la période britannique il y a eu aussi des conversions. Les chrétiens sont répartis un peu partout, dans le Kérala, à Goa, dans le nord-est.

Une autre de nos préoccupations est le sort des tribus qu’on appelle ST les Scheduled Tribes. Ce sont des tribus aborigènes qui ont des droits spécifiques selon la constitution indienne. Mais s’ils se convertissent au christianisme ils perdent tous leurs droits et nous nous battons contre cette injustice. Nous avons organisé beaucoup de manifestations et alerté les médias mais jusqu’ici  nous n’avons obtenu aucun résultat malheureusement.

24 Millions tout de même!

Interview réalisé par Femina Europa le 25 octobre 2014.

 

 

Laisser un commentaire

Retour en haut de la page