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Newsletter mars 2010

Combien de temps faudra-t-il pour que les pouvoirs publics comprennent ce que souhaitent vraiment les femmes ? A l’occasion de la journée de la femme, nous avons eu droit, en France, à un cadeau au goût bien amer : l’amélioration du forfait avortement ! Comme c’est romantique ! Cela fait plus de trente ans que la loi française permet l’avortement mais cette facilité n’a pas enrayé ce fléau parce que l’état ne s’est pas adressé à l’intelligence des femmes et des hommes. Les femmes et les hommes ont besoin d’être rejoints dans leur cœur et leur intelligence, dans leur désir d’être aimés, de se comprendre et de donner la vie au lieu de se traiter comme des objets ou des rivaux. En facilitant les pulsions sexuelles, sans éducation au respect de l’autre et de la vie, on arrive forcément à une impasse et à la violence. FEMINA EUROPA œuvre pour sa part à une véritable complémentarité entre l’homme et la femme dans le respect de leurs différences et lutte contre la présentation de la dépénalisation de l’IVG comme un droit, ce qui est un abus de langage délibéré.

Vous trouverez en pièce jointe la lettre que nous avons envoyée aux délégués français au Conseil de l’Europe à Strasbourg fin janvier, à l’occasion d’un vote qui menaçait la liberté d’expression et de conscience des pays membres. (Rapport Andrea Gross « discrimination sur la base de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre » et Christine McCafferty « 15 ans après le programme d’action de la LCPD »).

De plus en plus, avec l’application du Traité de Lisbonne, la législation internationale se superpose au droit national. En particulier le « droit à la santé reproductive » qui cache une volonté d’étendre l’avortement comme une méthode de contraception aux dépens d’une véritable éducation à la sexualité responsable. De même le mot « genre » utilisé maintenant au lieu de sexe pour parler de l’identité féminine et masculine fait référence à une réalité toute différente.

Un député européen nous confiait que lorsqu’il utilisait l’expression correcte « l’égalité homme/femme », il était souvent traduit à tort par « gender equality ». Or le terme « gender », selon le lexique de l’ONU, recouvre au moins cinq « identités sexuelles » (trans, bi, homo, lesbo, hétéro) ce qui est tout différent. Comme vous savez, l’expression de la sexualité ne constitue pas un genre. Utiliser les termes « gender equality » dans un texte officiel légitimerait les soi-disant cinq identités sexuelles précitées. Il est donc très important de veiller au vocabulaire, il y a là une confusion grave entre le sexe et la sexualité.

Nous avons également réagi à l’affaire dite du « Baiser de la lune » en écrivant à Monsieur le Ministre de l’Education Nationale, ainsi qu’au recteur de l’Académie de Rennes.  Vous avez certainement entendu parler de cette polémique et peut-être même signé la pétition qui circulait. De nombreuses associations ont réagi au nom de l’intérêt de l’enfant.

Pour notre part, nous avons souligné dans notre lettre combien il importait non seulement de respecter l’intimité de l’enfant au moment de la construction de son identité mais aussi la neutralité de l’Education nationale dans un domaine qui appartient aux parents, premiers éducateurs de leurs enfants.  Nous avons tenu à remercier Monsieur Chatel qui s’est finalement opposé à la diffusion du court métrage. Ce résultat est encourageant. Affaire à suivre cependant, car le réalisateur a annoncé son intention de poursuivre son projet.

Le 23 février une équipe Femina Europa de quatre personnes s’est déplacée  à Bruxelles pour une session de travail avec notre réseau de New Women For Europe, une rencontre avec  plusieurs députés, un rendez-vous avec Madame Rachida Dati, et une séance de la commission des droits de la femme et de l’égalité des genres.

Au cours de notre entretien avec Madame Rachida Dati, député européen et maire du VIIème arrondissement de Paris, nous avons évoqué les questions du respect de l’identité de la femme, de sa spécificité, de la maternité, la conciliation vie familiale et vie professionnelle, et les problèmes que soulève l’idéologie du Gender. Madame Dati est très concernée par les violences faites aux femmes et la détresse des jeunes filles majeures sans domicile fixe. Nous avons présenté les objectifs de FEMINA EUROPA et son mode d’action à travers le réseau de New Woman for Europe. Nous avons été favorablement impressionnées par Madame Dati par son attitude d’écoute positive, dynamique et sans préjugés. C’est une personnalité qui connait ses dossiers et a de l’ambition pour les femmes dans une juste complémentarité avec les hommes. Nous espérons pouvoir continuer avec elle un dialogue fructueux.

Le travail de rénovation de notre site est en bonne voie. Un beau travail sur l’arborescence a été fait mais il est encore temps de nous faire part de vos suggestions, pour plus d’efficacité et de clarté, à votre service. Notre équipe de volontaires fait son travail avec beaucoup d’enthousiasme et de joie mais nous vous rappelons que nous dépendons de vous pour le budget ! Nous réduisons nos dépenses au minimum, mais les déplacements qui sont indispensables ont un coût et nous comptons sur votre aide par le renouvellement fidèle de votre adhésion (25 € par chèque à l’ordre de Femina Europa).

FEMINA EUROPA est la seule association qui promeut le respect de l’identité de la femme face aux assauts du Gender. Aidez-nous à continuer notre travail de veille pour que les hommes et les femmes soient respectés dans leur nature même. Merci par avance.

Anne Girault

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