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La contraception chimique pollue

 

Le 25 septembre, veille de la journée mondiale de la contraception, a eu lieu au Parlement européen un événement à l’initiative de Femina Europa sur le thème: « Fertilité naturelle et durabilité environnementale ».

Les députés européens Miroslav Mikolasik et Marijana Petir avaient invité Annette Lexa, toxicologue et expert Eurotox à Metz, ainsi que René Ecochard, épidémiologiste, professeur de médecine, chef du laboratoire de Biostatistique-Santé de Lyon et son épouse Isabelle, médecin généraliste.

Annette Lexa nous a rappelé que les méthodes de contrôle hormonales sont par essence des perturbateurs endocriniens.

Après une présentation synthétique du système endocrinien, du système de reproduction féminin, du rôle des hormones sexuelles naturelles (œstradiol, progestérone, testostérone) Annette Lexa a évoqué les estrogènes les plus communément utilisés en contraception chimique: l’EEE2 (l’Ethinyl Estradiol) et le Levonorgestrel.

Ce sont des substances exogènes qui modifient le système endocrinien d’un organisme sain, et qui plus est, ne sont pas sans effets négatifs sur la santé. C’est la définition même d’un perturbateur endocrinien !

La pollution des eaux de surface et par conséquent de l’eau potable, par l’EEE2 a été évoquée ainsi que l’impact sur la santé publique et la faune. Des études scientifiques sur plusieurs générations de rats soumis à l’EEE2 ont montré une augmentation significative des lésions utérines sur leur progéniture. Qui plus est, le contrôle est positif quant aux perturbations sur le comportement maternel des femelles, lors de tests sur animaux soumis à un traitement prolongé à l’Ethinyl Estradiol.

L’EEE2 est référencé comme toxique sur le site de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Ce produit doit être manipulé avec la plus grande prudence dans l’industrie pharmaceutique: néanmoins, dès les années 70 plusieurs cas d’ouvriers souffrant de gynécomastie, de galactorrhée, de désordre de la libido, de douleurs testiculaires ont été recensés.

Annette Lexa s’interroge sur le fait que depuis 50 ans les effets secondaires de la contraception chimique sur les femmes sont systématiquement minimisés, dénigrés. Aucune étude scientifique sérieuse ne s’est emparée du sujet! Mais l’on observe que de plus en plus de jeunes femmes décident d’arrêter la contraception chimique. Car chose étonnante, les femmes s’entendent souvent dire : les effets secondaires sont dans votre tête, madame! Non répond Annette Lexa, s’appuyant sur des recherches scientifiques récentes : le cerveau dispose de récepteurs à l’estrogène, et cela joue directement, physiquement sur le comportement féminin (Voir étude Steroids, chez Elsevier)

Le professeur Ecochard a, quant à lui, souligné le lien entre cycle féminin et l’écologie humaine. Il a rappelé que le cycle féminin, cycle à trois temps, est au centre de la fertilité humaine et doit être protégé!

Si la contraception chimique n’enlève pas à la femme sa féminité, elle la prive des saisons de son corps, des saisons hormonales. Avec la contraception, la femme ne bénéficie plus de toutes les aides données par les différents climats hormonaux : elle est réduite à vivre un hiver hormonal permanent. Car n’oublions pas que les hormones portent à leur meilleur les potentiels vitaux de tous les êtres vivants.

René Ecochard a rappelé qu’hommes et femmes disposent dans leur cerveau d’une quarantaine de récepteurs hormonaux liés à la fertilité, à l’empathie, au sommeil et à la nutrition. Et toucher à l’une ou l’autre de ces hormones touche à l’équilibre global de la personne. Respecter le cycle féminin se révèle être une pédagogie naturelle de la relation homme femme. Car le couple qui utilise les méthodes naturelles accepte de se mettre en situation de disponibilité, de vulnérabilité, d’accueil au corps, à la nature, à l’environnement. C’est cela l’écologie humaine !

Enfin les méthodes naturelles de planification des naissances sont à la croisée des chemins de l’écologie environnementale et de l’écologie humaine.

En conclusion, les Ecochard nous ont invités à concilier fertilité, écologie humaine et modernité, dans la mesure où les méthodes naturelles sont au point et diffusées dans le monde entier, mais mériteraient d’être vraiment promues. Vous trouverez leur présentation sur YouTube

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