Anniversaire des 110 ans de l’ Union Mondiale des Organisations Féminines Catholiques
Bon anniversaire à l’UMOFC ! (en français s’il vous plaît !)
Comme représentante de l’UMOFC à l’UNESCO et membre fondatrice de Femina Europa voici mon témoignage :
Femina Europa, notre ONG, a été fondée par des femmes catholiques en 2005 à Paris pour faire entendre notre voix là où les droits de l’homme sont mis en œuvre. Nous avons rencontré l’UMOFC en 2009 au Conseil de l’Europe, dont la mission est justement de soutenir les droits de l’homme, la démocratie et l’Etat de droit. Depuis 2013 nous faisons officiellement partie de l’UMOFC et nous sommes très heureuses de travailler ensemble pour le bien des femmes.
L’UMOFC nous ancre dans la grande famille de l’Eglise universelle. L’UMOFC nous permet de vivre l’économie de l’amour : nous donnons gratuitement et nous recevons gratuitement.
Lors des Assemblées Générales de Fatima et de Dakar nous avons rencontré des femmes extraordinaires qui nous ont ouvert des chemins. Nous avons étendu notre action et enrichi notre savoir-faire.
A l’UNESCO les représentants des ONG sont majoritairement français et jeunes retraités de l’enseignement ! Bien sûr, ils sont tous d’accord pour travailler, en vue de la paix universelle et du développement durable, mais la contribution des chrétiens est un sujet tabou car l’Eglise est parfois considérée comme rétrograde et liberticide. Aussi pour mieux faire connaitre les chrétiens, nous avons fait venir un expert qui a parlé de la contribution des chrétiens en politique pour la paix et le développement en Asie. Cela a bouleversé les préjugés !
En tant que femme catholique je suis à contre-courant sur le sujet du respect de la vie dès la conception. C’est ce qui me différencie des autres. A l’occasion d’un Forum sur la lutte contre la pauvreté nous avons demandé à la représentante de l’UMOFC pour le Gabon, Jacqueline, que je connaissais bien, de venir comme grand témoin ; elle a parlé de la renaissance d’une petite fille qui avait échappé à un avortement forcé. Cela allait à contre-courant mais cela avait la force du vécu, son intervention a été très remarquée et bien reçue.
Je suis une voix de l’UMOFC et j’ai l’honneur de représenter toutes les femmes catholiques à l’œuvre dans le monde pour une vie meilleure : montrer le vrai visage de l’Eglise qui soigne et qui éduque tant de personnes dans le monde, souvent gratuitement, est une œuvre de vérité qui me tient à cœur.
C’est donc très important d’entretenir de bonnes relations car nous représentons l’Eglise en dialogue. Bien souvent je me trouve confrontée aux autres représentants des ONG, tous de bonne volonté mais empreints de valeurs où le relativisme domine. La première chose que j’essaie de transmettre c’est la joie d’être une femme catholique, une chrétienne. Le CCIC qui rassemble les ONG d’inspiration chrétienne permet de mutualiser nos forces et de témoigner ensemble.
Le travail des ONG à l’UNESCO a été réduit exclusivement à l’organisation de Forum en participation avec le comité de liaison des ONG et les secteurs de l’UNESCO et je le regrette car chaque voix des ONG est diluée, mais notre présence reste essentielle pour faire entendre la voix de l’Eglise.
Quel bonheur et quel honneur de représenter tant de femmes catholiques, de tous les pays et de toutes traditions au sein de l’UNESCO. MERCI pour votre confiance.
Permettez-moi de vous livrer un autre témoignage d’un autre membre de Femina Europa sur l’UMOFC.
Alix représentante de Femina Europa auprès du Parlement européen m’a confié :
J’ai beaucoup aimé l’AG de Fatima, c’est là que j’ai rencontré Pascale Warda une femme politique irakienne qui défend les réfugiés. Nous avons ressenti tout de suite une grande amitié pour elle. C’était très émouvant de l’entendre parler de la guerre dans son pays. Quelque temps après, nous lui avons permis de témoigner auprès de médias français et je l’ai invitée à une journée organisée au Parlement européen sur le rôle des chrétiens pour la paix. C’est une femme extraordinaire.
Voici pour nous un bienfait de l’UMOFC, nous connaître, travailler ensemble et oeuvrer pour un monde plus humain.
Pour conclure j’ai un souhait : pourquoi ne pas organiser une journée de l’UMOFC /WUCWO au sein de l’UNESCO ?
Avec toutes mes amitiés, restant à votre écoute.
Virginie
Représentante Internationale UMOFC auprès de l’UNESCO.
