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Femina Europa interpelle les candidats aux élections européennes

 

Quatre points d’attention pour une Union européenne respectueuse

de la dignité des femmes et du bien commun.

 

QUESTIONS AUX CANDIDATS AUX ELECTIONS EUROPEENNES 2019

 

A l’approche des élections européennes 2019, Femina Europa interpelle les candidats de tous les partis politiques, sur quatre problématiques qui lui tiennent à cœur:

  1. La conciliation vie professionnelle et maternité
  2. La lutte contre les nouvelles formes d’esclavage et de violences à l‘égard des femmes
  3. Le respect de l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme
  4. La santé des femmes

1er point: Vie professionnelle et maternité

 « La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. »     Article 25-2 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

 « L’égalité entre les femmes et les hommes doit être assurée dans tous les domaines, y compris en matière d’emploi, de travail et de rémunération. 
Le principe de l’égalité n’empêche pas le maintien ou l’adoption de mesures prévoyant des avantages spécifiques en faveur du sexe sous-représenté »      
Article 23 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE

Femina Europa défend l’égalité Hommes Femmes. Face à la dévalorisation de la maternité dans nos sociétés, au tsunami de la crise démographique en Europe, Femina Europa estime que l’on doit mieux prendre en compte le potentiel maternel féminin. Il est urgent de réconcilier l’entreprise avec la grossesse et la maternité, pour assurer un juste équilibre vie privée – vie professionnelle.

La durée minimale du congé maternité est de 14 semaines dans l’Union européenne, depuis 1996. Dans la précédente législature, la proposition de porter de 14 à 18 semaines le congé de maternité a échoué faute d’un accord sur le financement entre le Parlement et le Conseil des ministres de l’UE.

                  Vous engagez vous à remettre ce dossier à l’ordre du jour de la prochaine législature ?

o       Oui                              o        Non

 

La lutte contre le harcèlement maternel en entreprise a été reconnue dans le rapport Picierno du 11/9/2018. Pour lutter contre ce phénomène, il faut l’évaluer et mettre en place les indicateurs adéquats.

                  Demanderez vous à EIGE (Institut Européen pour l’égalité de genres) de recenser ces données?

o       Oui                              o        Non

L’écart entre les pensions des hommes et des femmes de plus de 65 ans est important. Le rapport Le Grip voté le 12 Mai 2017 a montré la nécessité “d’une stratégie de l’UE pour éradiquer et prévenir l’écart entre les pensions des hommes et des femmes”. Dans ce rapport d’initiative, les États membres sont invités à mettre en place des “crédits de prise en charge” visant à compenser les interruptions de carrières —destinées à la prise en charge d’un membre de la famille—, et à les valoriser dans le calcul des droits à la retraite. (Art. 23)

                   Vous engagez vous à défendre cette idée de « crédits de prise en charge » pour qu’elle soit effectivement appliquée dans l’UE ?

o       Oui                              o        Non

 2ème point : Lutte contre les nouvelles formes d’esclavage, de violence et d’aliénation envers les femmes

 « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; L’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs  formes.». Article 4 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

L’encadrement de la GPA (qui ne pourra jamais être éthique) serait un retour de l’esclavage avec ses corollaires : marchandisation du corps des femmes et des enfants, mise en danger de la santé de la mère « porteuse », rupture légalisée entre l’enfant et ses parents génétiques. L’esclavage ne s’encadre pas, ne se discute pas, il s’abolit !

En France, le Comité Consultatif National d’Éthique l’a déjà clairement affirmé, dès juin 2017, et l’avis 129 (septembre 2018) le confirme page 123: « Dans l’avis 126, le CCNE constatait avec une extrême inquiétude l’expansion rapide du marché international des GPA, sous la pression d’agences à but commercial et de groupes de pression attachés à présenter et mettre en valeur dans les médias des images positives de ce marché. » Raison pour laquelle cette instance réitère sa position, en rappelant la loi: « le CCNE reste attaché aux principes qui justifient la prohibition de la GPA, principes invoqués par le législateur: respect de la personne humaine, refus de l’exploitation de la femme, refus de la réification de l’enfant, indisponibilité du corps humain et de la personne humaine »

La GPA a été condamnée par le parlement Européen (§115 du rapport Preda du 17/12/2015). Mais en décembre 2018, l’amendement Mikolazik qui réitérait cette condamnation a été rejeté, à une faible majorité, dans le rapport Austrevicius (ALDE) sur « les droits de l’homme et la démocratie dans le monde en 2017 »

                   Vous engagez vous à condamner dans les résolutions du parlement européen la pratique de la GPA, tant en Europe, que dans le monde ?

o       Oui                              o        Non

 

3ème point : Le respect de l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme

 « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. »   Article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

Le droit à la vie est le droit le plus fondamental de tout être humain. Tous les autres droits en découlent. L’avortement peut être une dépénalisation, une exception, une dérogation au droit à la vie mais il ne peut pas être un droit. Car les droits de l’homme ne peuvent se contredire entre eux.

                  Défendrez vous le fait qu’il ne peut exister en droit international de droit fondamental à l’avortement, car celui-ci contredirait le droit le plus fondamental qui est le droit à la vie?

o       Oui                              o        Non

 

4ème point : La santé des femmes

 Toute personne a le droit d’accéder à la prévention en matière de santé et de bénéficier de soins médicaux dans les conditions établies par les législations et pratiques nationales.  Un niveau élevé de protection de la santé humaine est assuré dans la définition et la mise en œuvre de toutes les politiques et actions de l’Union.    Article 35 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE

 Femina Europa défend la santé des femmes y compris leur santé sexuelle, dans une perspective de la valeur et de la dignité de la sexualité humaine, expression d’amour et de responsabilité.

Aujourd’hui, il est tabou de parler de l’avortement et de ses conséquences sur la santé des femmes (physique et psychologique).

Vous engagez vous à demander que des études statistiques soient faites sur l’impact de l’avortement sur la santé des femmes, et qu’elles soient prises en compte dans les travaux de la commission FEMM ?

o       Oui                              o        Non

La Commission a exposé, en Novembre 2018, sa vision stratégique vis à vis des perturbateurs endocriniens pour les années à venir, avec pour objectif général ultime de garantir un niveau élevé de protection des citoyens de l’Union et de l’environnement. Femina Europa défend une écologie intégrale : respect de l’environnement et du corps féminin.

Il est tabou de parler de la pollution engendrée par la contraception chimique et pourtant les alertes scientifiques ne manquent pas !

Demanderez vous que soient pris en compte dans les travaux des commissions l’impact des perturbateurs endocriniens contenus dans la contraception chimique (ex : EEE2 ethynyl œstradiol) sur la santé des femmes et l’environnement?

o       Oui                              o        Non

 

Vos remarques :

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